Bercés par la chaleur de la nuit, le trompeur destin Et l’aurore d’une froide beauté ont pleuré chagrin La lame de la souffrance qui a poignardé mon cœur En transhumance vers les cimes étoilées du bonheur.
Naufragé sur un désert de noires solitudes, l’ivre matin A distillé l’éternel remords sur la frondaison de mes larmes Seul le souvenir des printemps et la grâce de ton charme Consolent mon âme dénudée de l’insupportable venin.
Les cris de ma détresse terrassent mes pensées. Les fantômes des enfers dansent sur la voie lactée, Parmi les cieux orphelins de la lumière de tes yeux
La sombre tristesse est devenue ma fidèle maîtresse, Grâce à son parfum, je tremble encore de tes caresses. Le merveilleux songe règne sous l’emprise de mes vœux.