Ma liberté de penser...
Depuis la nuit des temps, toute une éternité,
Ces hommes n’ont que leur sang, pour écrire leurs pensées,
La plume osait dire non, brisée elle a été,
Aujourd’hui sans raison, dans l’ombre ils sont cachés !
La peur, comme ingrédient, au courage mélangée,
Le combat comme ce vent, réclame leur liberté…
Tous sous un même slogan, espèrent réaliser,
Ce rêve de grand garçon, celui de vivre en paix…
Confinés pour de bon, dans leur monde d’innocents,
Ils écrivent noir sur blanc, leur fierté de dire non,
Au langage si violent, de faire d’eux un néant,
Un silence révoltant, qu’ils transforment en chanson.
Du fond de leur prison, sans encre ni même papier,
Les mots, malgré le temps, circulent en liberté,
Le sol noyé de sang, véhicule ces idées,
Tel un violent torrent, que nul peut arrêter.
A ce grand journaliste, qui ne vit que du risque,
Et tels ces humoristes, qui nous tournent en bourrique,
Je lui dirai résiste ! il y a tout un public,
Qui dans sa lutte persiste, et libre se revendique !