Tu grandiras toujours à mes yeux Que mes ailleux tu as fait mieux Que les effluves de laine Narguent mes pensées lointaines Ma fille mère tu resteras Sur mon errance tu veilleras Un jour loin des yeux Tu fixeras au loin les cieux Ton pèlerinage incessant Attisera ton coeur incandescent ô fille mère aux yeux d’enfant Ravive tes charmes d’antan Pour toi je renais des cendres Je retrouve de la vie, les méandres Je fuis encore du malheur, les dédales Dans la vie rien n’est fatal Porte moi encore dans tes prophéties Je ne serai des chiens,à la merci Ô ange des rêveries contées Protège moi des coups montés