Et de caserne en caserne L’enfant extra terrestre est toujours ailleurs Distrait et regard dans le vide Il se fera un nom humble et jalousé Sans le vouloir Sans le revendiquer Pour le bonheur des uns Et le désarroi des autres Dans un monde de fous errants Fait d’hypocrisie et de mensonges
Citoyen planétaire Aimant la communion avec les étoiles Pour éviter ce monde Paradis amorphe Sans saveur Sans folie Sans âme L’enfant beau comme l’image
Dans un pays de mirages Est toujours là Sensible aux malheurs des siens A la férocité des chiens La cécité des vieillards La souffrance des vaches maigres La solitude des femmes du grand couloir L’enfer des femmes aux fardeaux Le doute des filles Que n’apaise que l’ahidous Et les joutes oratoires A inourar L’agora des dates et des palabres De misère et d’amour L’errance des garçons Qui se suicident à petit feu Sur l'herbe des champs de luzerne.