L’ascension commence à assedrem Des larmes furtives Un dernier regard aveugle En direction du nid douillet Qui au loin me nargue Qui montre une énième beauté L’Oasis cache gheris Se rabat éperdument sur le mont du nord Qui n’en veut pas L’horizon de sable De poussières et de palmiers Exhorte l’enfant au retour L’Oasis veut reprendre son rejeton Le protéger Lui épargner la douleur du futur incertain Mais l’enfant qui n’est plus enfant N’en a cure Sur la route du pays de saiss Une femme berbère de hjirt Se chamailla d’avec le chauffeur Au nez duquel elle dévoila un cul gros et froid O audace La femme a osé Ma fierté a sonné Voir la conation amazigh D’un seul jet Image de femme seule Qui dévale la pente En chantant l’amour du cèdre Et de la vie
D’un horizon à un autre Une cité de béton et de femmes Une cité d’opulence et de misère Une cité de besoin et d’arrogance Une cité de vie et de mystère
Se vautrant sur les bras d’une énième mère Une mère enfant aux yeux de garçon Une fille aux yeux d’enfant Les effluves de laine m’accompagnent à la chambre 212 Une chambre humide Adossé à un mur écho Me berçant dans le bruit incessant de la nuit Un orchestre de talon et de métal De mélodies, résidus moites des ébats du campus Trotski me rappela mes rêves d’enfant Faits d’étoiles et de sable Mais l’enfant devint adulte Sans transition Sans heurts Enveloppé dans le nouveau cocon Dans l’oubli sournois des siens
Regards insidieux
Mais la petite mère veille Le berce L’emmène dans des voyages incessants