Pour lui épargner la douleur Du mutisme infantile Faits de larmes et d’errance De solitude au pieds de l’arbre centenaire L’arbre devenu témoin Du regard moqueur des uns La haine hideuse des siens
Noces venues d’ailleurs
Tristesse pesante Humiliante Mais un amour immense Immense Immense Les deux oiseaux occupent le ciel Et boudent la terre Un ange éclot Sans youyous Sans baptême Dans la douleur En pleurs Sous l’œil moqueur des siens Et un être versatile errant Qui m’envoie au diable Moi et ma fierté Mais mon ange est là Un don du ciel Illuminant mon foyer Égayant mon esprit Puis un deuxième Frimousse éternelle Mon moi ressuscité La joie dans l’âme Et un troisième Intrépide et rebelle Comme ses ancêtres Puis l’horizon grandit