Un soir d’été sous les nuages, J’ai rêvé qu’un vent fol dérobait ton corsage.
Un soir d’amour allongé sous l’orage, J’ai compté goutte à goutte la pluie sur ton visage A ton invitation commencé l’effeuillage, Dé-robé ton corps sage, Dérobé ton corps sage, Croquer ton pucelage. Cambriolage.
Vouloir un(e) fois encore dé-rober ton corps sage Ou rêver d’un vent fol dérobant ton corsage, « Voilà ce qui m’habite en ce jour et m’obsède », Jurant tous mes grands dieux qu’on ne me dépossède De ton Image
Vouloir un(e) fois encore dérober ton corps sage Et aujourd’hui de Toi n’avoir plus que l’image D’un vent fol et d’Autan dérobant ton corsage Un soir d’été sous les nuages, Un soir d’amour avant l’orage, Avant que t’enserre en sa cage Cette saloperie qu’on appelle SIDA.