Comme j’aime contempler Ton regard patienté Dans la fleur de l’âge, En sa première jeunesse, Et les envieux peuvent(de rage) A nouveau se cacher, Quand l’aurore souligne Ton visage et me laisse Sur cette ligne
Ta beauté en image Qui m’accompagne chaque jour ; Je serai sage !
Quand je m’éloigne de toi, Déjà le regain du retour Honore mes pensées en émoi, De tes sourires de désir, De cette cascade franche, Je suis la feuille blanche Noircie de tes plaisirs ;
La terre peut souffrir De sécheresse, mon cœur Saura abreuver ton corps D’une rivière de ferveur,
Oh ! Excessive passion Qui me dévore quand je m’éloigne, Oh ! Sous les cendres et les braises, Tu es celle qui me soigne,
Afin que mort je ressuscite Aussi vif que le premier jour. Et sur cette pierre décrite Pour toi, quelques mots d'amour.
Reçois de mon cœur La vive couleur De tout mon amour, Quand l’univers paraît Et renaît en ce jour, Dans tes yeux bleutés ;
Ma douce, mon aimée, J’écrirai des mots scandaleux Qui aveugleraient Le plus clairvoyant des hommes,
Sous les vieux chênes bienheureux, Appartient mon cœur Qui efface une naissante aigreur Pour me paître de ton baume, M’enivrer à jamais De ton parfum avec tant d’ardeur.