Je trainerai ce corps qui me sert d’enveloppe, Tant que les battements immatériels du cœur Exposeront mon âme à la vue du bonheur. Dans cet amour, le vrai, la peine dont j’écope
Serait te perdre dans la brume de la vie. Et je contemple mon éther s’évaporer, Au travers mes soupirs désirs qui font des lits, Qui se jettent dans les fleuves de nos étés.
Je me suis damné par amour, pour tous ces jours, Le temps qui nous reste, à travers le labyrinthe Privé de nos âmes, offre des contre-jours
Si splendides, je ne peux plus rester dans l’ombre ; Devant ta beauté profonde qui, sans contrainte, Embrasera en nombre toute la pénombre.