L’océan n’entre pas dans la chambre Des fragments d’un tout jonchent le sol Peu à peu se hérissent de poussière Où vont chasser des âmes minuscules
La buée est au-delà de la vitre fragile Hors des murs partout où respire la terre Mais dans la chambre jamais un soupir Un silence de chien marque son territoire
Ici pourtant repose le tendre espoir Bouche béante offerte au pain de la parole Espoir lové au creux des mains blanches Pour composer avec la glaise du soir
Tu es entré ici pour étendre ton corps Mais ton corps sur le lit de l’hiver se refuse La porte est refermée tu ne peux échapper A ton acte de foi sur le papier à musique.