Je suis charmeur, ô belle ! Et mes yeux vous le disent Et mes contes sucrés vous amènent à rêver Ecartant tout orage au cou du grand clocher Je donne à votre hauteur les langueurs qui m’épuisent.
J’imbibe vos regards comme un savant félin Puisant sa volupté, sa fine solitude Je féconde l’iris à ma noble attitude Et peut-être qu’un jour pleurerais votre sein !
Je prends dans mes atouts, secrètes étincelles Eprises dans l’Amour aux confins du Désir, Ô beauté pénétrante où la mort pourrait fuir Que j’aime me nourrir de vos douceurs charnelles !
Il y a sur le dos de vos pleines rondeurs Des astres éperdus, innocents et mouillés Que je mets à mon ciel. Ô beaux rêves brouillés Vous réclamant encor’, — belles, belles ardeurs !