Comment imaginer que la vie s'arrête Il suffit pour cela que ta cruauté s'y prête Un chaud et froid, douche écossaise de sentiments M'inspire tour à tour les contraires de tous les serments
Un jour tu me dis "arrêtons", et d'un coup tout est fini Le lendemain tu me ravives en me disant "je t'aime" Et mes pleurs à l'envie me font t'écrire des poêmes. Aujourd'hui "arrêtons" est de nouveau le parti pris.
Je ne puis m'y résoudre et pourtant avec le recul Tu joues avec moi aussi cruelle que la nymphe libellule Prédateur dans ta mare tu me chasses et me dévores.
Tel un félin enjoué fait souffrir sa proie, Sur mes sentiments soufflant le chaud et le froid Tu me renvoies encore, j'éprouve à nouveau le vide de la mo
Devons nous continuer ? Oui car sans toi je me meurs ! Je t'aime je te veux et tout mon amour demeure ! Je te désire et ne suis pas las des douceurs de ton corps.
Ton esprit est chagrin et si l'angoisse te gêne Ce n'est rien à côté de ce qui constitue mes chaînes Car tu m'as enchainé sans l'espoir d'être libre aux auror
La nuit m'attends, je m'y replonge dans l'angoisse. Te reverrai-je un jour ? cette vide perspective me glace. Et malgré toutes ces souffrances Je redoute plus que tout le vide de ton absence.