Mon âme, proche des fouets de la naine rouge, Gigantesque Ballon cramoisi plein de plombs D’hélium tu es, errant sur la paroi, le long De la Croisée qu’écume l’astre qui ne bouge.
Alors que tout bouillonne, il faut bien que tu fixes Les effusions d’en bas sur la courbe qui glace ; Âme effervescente que son magma agace, Exultant pour un bain, même un verdâtre au Styx.
C’est dans ce sarcophage qu’est ton corps d’insecte ¬(Mais comment tient l’échine des autres Ballons ?) Que se pavanent tristes tes cygnes. Je respecte
Vos horizons, mais n’aime aucun de vos salons. Moi, fleur héliotrope seule en sa pourpre secte, Chaud, trace et crée la vie comme un bel étalon.