Tu viens des rêves : tes courbes voilées Tes lèvres émues qui laissent sans voix Et l'élégance de tes mains ; Tes larmes, rosée pure du matin Ton regard nu, frisson de l'aube Ta tendre étreinte, carresse de soie Et tes parfums en toi m'accueillent M'enveloppent, m'attirent et me noyent — Enfin, nos souffles, délicieux, énivrés À notre rosée à nous s'endorment mêlés