Dans une vie dépourvue de finalité On peut se sauver En poursuivant le mouvement continu Du Soi vers le centre
Autour de moi
Des sphères tournaient Des espaces se délimitaient Des désirs se carbonisaient
La fumée et le dérisoire De l’instant présent Assombrissent Le souvenir d’un temps Où les chevaux sauvages Paissaient librement L’herbe à goût de braise.