Je marche dans l’éternité recherchant mon ombre dit Dieu et continue. Je ne me rappelle de rien ni de la lumière ni de l’étoile, de la pierre, du chêne, de l’anémone et de l’hirondelle. Je consume mon temps en tâtonnant des rêves virginaux. L’homme un passé lointain, perdu et le visage incliné aux peines humaines m’abandonne désormais aux ruines de mon sommeil et au socle de mon silence.