Adieu vautours, adieu serpents damnés, gorgés de notre histoire et de nos marbres accaparés! Notre soleil reviendra par vent pesant d’Orient, aigle byzantin à deux têtes et aux ailes dorées.
C’est ce sang pur coulant de veine à veine qui se réveille de sa berge pourpre veloutée. Tiens, là-bas, il surgit dans la nuit de travers d’un élan printanier mille et mille fois répété!
Adieu méduses, adieu requins sanguinaires figés sur une littérature qui nous appartenait! Ne voyez-vous pas se dissoudre insensible l’Europe devant le gonflement d’une vague millénaire qui renaît…