Le soir tomba à pas lents aux contours de minuit dans les ténèbres laissant un cœur repu et plein d’amertumes au milieu d’autres douleurs. De mes espoirs je conserve l’amour, la défiance, la haine et le dédain. Triste et aveuglé par mon fantasque caprice, j’abuse de cette nuit de minuit par toute la félicité somptueuse d’un dragon fortuné pénétrant très distinctement dans les espaces de rêves diffus, nichés dans la paisible vallée des choses mortes et inanimées. Enfin, de cette nuit naquit une joie sans mélange que les poètes dans leur folie disent le doux péché ou le point d’appui, peut-être le seul et l’unique contact de la froide philosophie qui comme langue de vipère dans sa radieuse fierté à l’aide de règles et de lignes court dans la chaleur surnaturelle de mes veines.