En bon ordre les racines menacent la nuit calme des femmes. Incertains à jamais les seins laissent lever lentement les désirs. Dents serrées cet instant est nul et désigne le maitre secret. De veine à veine le sang voyage ivre courant toute la nuit. Peu m’importe vos yeux couleurs, reflets des déchirures. Crispé au travers d’un parcours, je respire le mot de passe qui s’écoule au fil du temps. L’octobre est nu… Écoutez le frisson hésitant des doigts aux parois du plaisir. La houleuse arrivée de la sève et les secouements profonds des membres. J’ai déjà déposé le corps sur l’adieu de vos caresses et je ne me fais pas pitié. L’octobre est nu… Vous êtes là, par-delà et au-delà et vous me parcourez comme une terre nouvelle. Non ne passez pas si vite, j’ai besoin de votre chaleur et de votre sang. Je suis là et je ne sais pas où déserter. Serpents de toutes les antiquités, venez boire et encore boire pour vous en souler jusqu'à la lie. L’ octobre est nu et délibérément le corps chaud s’évade mouvant sur vos bouches roses, souples et perverties… L’octobre est nu et vous invite à l’extase des chairs et des accouplements…