Le parallélépipède tourment débride encore ses yeux d’ombre sur les terres matin d’avril et mon âme, pur présage ainsi déposé glisse lentement vers l’autre côté de la vie. Désormais, je dirige l’immobilité qui s’écoule au fil du temps. Je suis Dieu de ma plénitude et démêle les racines bruissantes du genévrier, signe absolu de l’apocalypse. Pourtant je ne crains rien sauf quelques choses ou quelqu’un ou plutôt les places vides et les volets clos. J’ai déjà quitté la parenthèse du sous-espace et j’avance comme grain de vent dans ce long pèlerinage qui fusionne avec la fin. Tôt ou tard je serai pensée ou lyrisme dans le murmure des minéraux.
Extrait de mon recueil HYPOCRAS ISBN : 978-960-92580-3-6