C’est ici que les étoiles du ciel Et les ailes des anges Ombrent toujours en plein devant la clarté. C’est ici que les oiseaux de Paradis Rapportent tous les délices d’une température d’été : Offrande d’une bénédiction céleste Et don d’une adoration spontanée. C’est ici que l’esprit plonge Avec la rapidité de l’éclair Aux nefs dorées de la lumière. Et c’est ici que jadis mon visage fut clair D’une gaîté inaccoutumée Comme celui d’un enfant, Plongé dans un rêve stérile...