Avec toi, je me réduis à l’état d’ombre, plus subtil que le sang de mes veines, égaré de la raison et privé de ma mortalité. Je traverse, invisible l’interstice entr’ouvert d’une nuit étendue qui me procure le doux sommeil des heures plaisantes, du délassement des frontières glacées. Avec toi, je m’abreuve aux périlleuses sources du chaos sans forme pour perpétuer ma propre substance.