ô, rayons tremblants d'un ciel qui danse sur une feuille de papier à blancheur intense! ô, fruits mûrs qui se transforment en vers qui répandent les clartés d'un autre univers!
ô, pétales d'une mémoire candide et fertile qu'on apprivoise une nuit sereine d'avril! Est-ce vous ces démons qui flambent de silence qui méditent le destin, l'infini, l'existence?
Incertitudes damnées, ô, ma lisière lointaine! Qui m'épuise doucement et me traine près des ombres, vers Cythère aux tourments éternels, là, où mon âme éperdue reflète ses paroles immortelles.