Parfois l’amour te frappe tel un boomerang à la tempe Juste au moment où tu espérais attraper l’oiseau en vol D’autres fois il t’enfonce ses griffes dans les yeux Et met ton foie en morceaux Tu vois Au plus haut des cieux il n’y a que des oiseaux de proie Il vaut donc mieux rester tête basse Et ne regarder que leurs ombres Tournoyant à tes côtés Comme dans une ronde De la mort