Je n’ai jamais aimé Ces rues Etroites’ nettes, propres Comme les squelettes Des laboratoires. J’aime Le sentier sauvage Où s’embrassent la pierre et le sable , Le lierre et la terre Je n’ai jamais aimé Ces maisons Blanches , anonymes Classées par catégories Pareilles aux fiches d’une pharmacie. Je leur préfère, Les vielles bicoques délabrées , Ridées, usées ,marquées par les temps, Comme la face d’un vieillard Qui vous sourit, Où chaque ride va vous contant Un peu de sa vie