Comme un profond souffle qui part, La nature, par la belle saison, épuisée et satisfaite De ses plus merveilleuses couleurs se pare, Donnant ainsi à la campagne un air de fête.
Un dernier festival avant l’endormissement. Jaune, orange, rouge, chacun se revêtit De tous ses atouts. Et par enchantement, Mon âme à la fête est convertie.
Mais après le spectacle la désillusion, Laissant place au vide et à la tristesse. Ne pas sombrer dans l’illusion de la mort, Derrière laquelle se repose tant de richesses.
Après les durs mois d’hiver enfin s’éveille, Vigoureuse et glorieuse, la belle nature. Patience, patience auprès du feu je veille Sur cette nature endormie…