Gris, gris, tout est gris Comme un sombre ciel de pluie Ni joie, ni tristesse ici Juste une lassitude infinie. Plus de sourires lumineux Et pas de chagrins ennuyeux Seulement des jours insipides Sans rien d’autre qu’un grand vide. Un regard éteint, blasé Observant ces mornes journées Avec un détachement ennuyé Sans être tout à fait déprimé Par ces personnes au dos tourné Et ces esquisses de liberté. Le cœur mène la danse Enfermé dans sa prison de silence Où la tristesse le gagne lentement Et la joie l’atteint difficilement.