Merci de ces instants bénis où le temps s’enfuit Il est divin ce simple plaisir qui n’a de valeur Que dans la tendre complicité de deux cœurs L’espace d’un moment, elle chasse tout ennui.
Paris, l’opéra comique, ses réverbères, un ban Des galeries couvertes aux boutiques désuètes Et voilà nos cœurs qui riment tels les vers d’un poète Qu’il est doux de les sentir liés par un soyeux ruban.
Comment ne pas chavirer devant cette beauté subtile Paris n’a de charme que dans le regard de l’autre Dans l’étreinte de cette main qui sert la votre Dans les mots que deviennent inutiles et futiles.
Comment ne pas sentir que l’on touche du doigt Ce que l’on cherche parfois toute la vie durant Un bonheur simple, authentique et resplendissant Dans cette vie qui si souvent vous rudoie.
Alors, oui, je l’avoue sans l’ombre d’un doute J’aime ces moments non prétentieux et voluptueux D’une sincérité où le mensonge apparaît calamiteux Où le cœur vient mettre délicieusement l’esprit en déroute.