L’exercice peut parfois sembler être d’évidence Donner en confidences ses peurs et ses errances A un inconnu qui vous veut sans aucune défense A qui vous vous livrez entier, espérant sa tolérance
Pourtant, comment libérer sans retenue, sa pudeur ? Comment faire fi de ses tourments et frayeurs ? Les extérioriser, les extirper telles des tumeurs Afin d’aller enfin vers la connaissance de vos erreurs.
Il est des jours où tout semble simple et limpide D’autres où l’on sait naviguer en des eaux turpides Cependant, toujours il faut croire, et l’on dilapide Toutes ses forces afin de son esprit faire le vide.
Cet étranger et confident est le plus souvent « ami » Ce qu’il dit à la valeur d’un serment sage et nourri Mais, parfois il devient soudainement son pire ennemi Si par malheur ce que l’on se refuse à entendre, il dit
Il est l’ensemble des durs chemins qui mènent à soi Il est un observateur présent et discret que l’on perçoit Tel un véritable initiateur en la connaissance du soi Il vous guide vers un nouveau soi qu’enfin l’on aperçoit
Il écoute beaucoup, parle peu, mais en dit fort long Ses « peu » ouvrent des portes, posent des jalons Et peu à peu des fondations éclosent tout au long D’un travail sans fin, incertain et pourtant si fécond.