Il est des moments dans une vie où tout fuit Où pour des raisons ou par simple déraison On se sent assurément attiré par le fond du puits Mais n’est t’on pas les coupables qui font et défont ?
Nous courons toute une vie après des chimères Pensant que le temps est à occuper à tout prix Et dans l’engrenage infernal, vogue la galère Voilà que, qui croyait prendre, est bel et bien pris.
L’ivresse nous gagne, peu importe ce qui la provoque Elle est sournoise, infâme, gagne un combat sans arme La vie pourrait passer écourtée par la triste équivoque Si un jour, ô joie, nos yeux ne s’ouvraient sur ce drame.
Alors, soudain, l’esprit, le corps et la raison se libèrent Le calme revient enfin après une rude tempête invisible On était le prisonnier, qui dans l’œil du cyclone erre Pensant qu’il n’existait pas de solution vraie, plausible.
On comprend enfin que de sa vie, on est toujours maître Qu’il faut simplement faire un état des lieux, honnête Afin de revivre en étant de son avenir un fidèle adepte Un être de chair et de sang, qui cherche à se connaître.
On prend conscience des ces déficiences et errances Elles nous servent à reconstruire tous les ravages Et enfin nous savons, nous avons cette pré- science Que nous aurons le pouvoir de réparer les dommages.
La vie est belle, le ciel se colore en un divin camaïeu Où les nuages flottent au milieu d’un bleu intense Mais on sait maintenant que rien n’est jamais tout bleu Qu’il est une multitude de douces et merveilleuses nuances.