Qu’il est stupide et terrible ce doute turpide Qui s’insinue jusqu’à mettre votre âme à nu D’abords une impression furtive puis torride Vous gagne, vous laisse perdu, tristement ému.
Pourquoi, me direz vous, tant de désarroi ? Juste parce que mon bel et tendre amour Depuis des jours ne me parle plus de son émoi La peur vient qu’il ne se détourne sans détour.
Que fait il des ces nuits et ses jours sans nouvelle ? Comment supporter cette indifférence cruelle Bien qu’elle ne soit sans aucun doute, qu’éventuelle Elle ronge mon cœur en une douleur perpétuelle.
Il ne se passe un jour sans que mon cœur s’envole Pour cet amour céleste qui se veut pur et vrai Le savoir s’échapper vers des contrées frivoles Je ne supporte que si je puis l’y accompagner.
Quelle joie quand enfin il revient tendrement Me murmurer des mots d’amour doucement Ils sonnent telle une aubade avec ravissement Jusqu’aux tréfonds de mon âme divinement.
Amour, amour, comment pouvoir vivre sans toi O sentiment que j’ai chassé de sous mon toit Si longtemps, maintenant tu resteras en moi Tel un bel oiseau bleu qui ses ailes déploie.