Me voici moi la rebelle encore emportée J’avais prévu avec mon amour de badiner Tous mes plans s’écroulent, je suis attristée Les pleurs n’ont cessé tout ce jour de m’accompagner
Pour un simple contretemps, la femme qui se dit roc Devient en un instant une larmoyante loque Qui c’est un fait avéré, s’effondre et débloque Alors qu’elle n’a su que dévoiler ces forces en cette époque
Mais, l’amour est passé près d’elle, sans qu’elle le cherche Elle est alors devenu sensible, excessive mais pas revêche Elle s’est prise à ce jeu qui vous lie et vous empêche De fuir même si l’autre ne mord pas à votre prêche
Moi, la femme de caractère qui n’avait peur de rien Me voilà prise de réactions qui font bel et bien Peur à tous, y compris moi-même, moi qui pour un rien En arrive à des réactions de drame shakespearien.
J’apprends avec assiduité la tempérance, la patience Mais parfois, l’angoisse revient, s’insinue latente Et peur et frayeur sans même en avoir conscience Font les larmes coulées de mes yeux pour cette attente.
Je suis toujours cette incorrigible femme qui si elle promet Tiens toujours ses promesses juste parce que je n’omets Ni la souffrance ni la peine que je pourrais ainsi infliger Aux autres et quel plaisir de voir un sourire se déssiner.