Partir à la recherche de son moi, son propre inconscient Aller fouiller, déterrer enfin ce qui fut votre vie passée Apprendre à vous regarder honnêtement en étant bienveillant Sans être pour autant complaisant, larmoyant ou cadenassé
C’est le contrat tacite, loyal que l’on signe avec soi même Le jour où enfin on admet être en danger d’être à côté De sa propre vérité en ne se regardant plus, faux bohème Car fuir, parait l’unique solution, sans aucune sincérité.
Ouvrir enfin grand les yeux sur sa vie, ce qui l’en reste Essayer vraiment de la rebâtir au mieux sans nier ses bases Pouvoir se regarder soi et autres sans que l’on se déteste Rien n’est à jamais cassé, pas même de Soisson, le vase.
L’exercice n’est pas neutre et sans aucunes conséquences Elles semblent, ainsi, si simples à exposer ses confidences Et pourtant Dieu sait à quel point de terribles incidences Elles ont sur cette reconstruction sans vaine complaisance.
Les souvenirs affluents tels d’énormes vagues déferlantes On pense les recevoir calmement avec le recul du temps Mais, la mémoire est encore vivace bien que souffrante Elle vous submerge telle la sève dans l’arbre au printemps.
Il faut bien accepter, ce qui fut auparavant inacceptable Car le but quoiqu’il arrive est juste d’être enfin heureux Le tribut est à payer la Fontaine eut pu en faire une fable C’est un fait on ne fait d’omelette sans casser des œufs.