Il était une fois, un soir d’été un petit escalier Qui montait tout droit sur une montagnette Il était étroit, plongé dans l’obscurité L’endroit était nommé par tous Vignette.
Il suffisait pour partir dans le monde des rêves De lever les yeux droit vers le firmament Soudain tout se figeait, l’instant d’une trêve La voie lactée rayonnaitait de tous ses ornements
Une pluie d’étoiles brillantes ou filantes Emplissait notre regard de sa lumineuse féerie Nous partions en voyage séance tenante Vers un royaume à l’éclat des pierreries.
La voûte céleste s’ouvrait sans bruit à l’infini Elle nous berçait d’une muette mélodie Quel doux délice que ces moments bénis Où l’on glisse avec bonheur jusqu’au paradis.
Beauté pure et intacte hors de la main de l’homme Qui ne sera à jamais par bénédiction atteinte Elle nous livrera à l’éternité son aumône Afin que dans nos esprits, elle soit à perpétuité peinte.