Une île perdue au fin fond de l’océan Que l’on dit communément pacifique Son nom vous berce sous le vent Il semble magique un rien onirique.
Nuku Iva, vous offre sa beauté sauvage La nature y est farouche et pourtant fertile Habillés de sable noir, sont ses rivages La vie semble immuable mais pas hostile
Le temps passe au rythme des bateaux Quand arrive Le mythique Ara nui, enfin Tous les habitants vont et viennent fort tôt L’île est comme prise de frénésie, d’entrain.
Chacun vient au quai, paraissant fébrile Venant chercher ce qui parfois manquait Depuis plusieurs semaines sur la belle île Les marquisiens sont tous là, agglutinés.
Les débardeurs déchargent, plein de vigueur Qu’ils partagent avec un infini et simple bonheur Les touristes sont à l’unisson de cette vie de labeur Ces hommes ont une belle hospitalité, celle du cœur.
Puis, le bateau une fois ses entrailles vidées Emmènera matelots et touristes toujours mêlés. L’île, elle, retrouvera son rythme lanternier Chacun retournant nonchalamment vers ses activités.