Le ciel a ce bleu intense des belles, douces journées d’été Le soleil chatouille les arbres de ses rayons mordorés De splendides reflets scintillent sur chaque branche adorée De ces arbres majestueux vers ce ciel, pointés et élancés.
Quand soudain cette nature qui eut pu sembler morte S’emplit d’une vie inattendue, heureuse, folle et forte Voilà que chaque branche s’agite et follement virevolte Chaque feuille s’ébroue gaiement, insouciante, désinvolte.
O exquise brise d’été qui se moque de ce feuillage joueur Tu sembles donner à ces grands arbres sagement majeurs Une pointe de folie en touchant de ces végétaux leur cœur Qui s’offre avec douceur, torpeur, langueur puis impudeur.
Le vent quitte les arbres et rend enfin visite à ma peau Il est de cette nature inattendue un délicieux cadeau Je lui tends mon visage aux yeux délicatement clos Afin qu’il le caresse d’une force plus fluide que l’eau.