Tout n’est soudain plus que doutes à nouveau Mon petit monde que j’ai voulu douillet, beau S’écroule, laisse place aux larmes, à la douleur Me voilà encore une fois submergée par la peur.
Je hais cet état de faiblesse qui m’envahit sans fin Ote de ma vie toute joie, tout bonheur et entrain Je ne suis que noirceur, pâleur, affliction, chagrin Toutes les belles paroles me sont dites en vain.
Je ne veux et ne dois m’y complaire, pourtant Que faire, parfois laisser seulement filer le temps Chercher l’oubli dans la douceur du sommeil Espérant que la tempête aura cessé à mon éveil.
Le mal est insidieux, imprévisible, pervers, odieux Il pompe mon essence, ma moelle, jusqu’à mille lieux Au fond de mon âme et tréfonds de mon cœur généreux Qui est pourfendu et me laisse la souffrance dans les yeux.
Mon regard est voilé par les larmes, mon cœur saigne Tout m’échappe, me terrifie, dans l’incertitude, je baigne Une lueur d’espoir parfois telle une bouée lancée à la mer Vient me réconforter, soigner mes idées affligées, amères
Un rien prend enfin l’espace d’un instant rôle du sauveur Etreinte d’une amie fidèle qui sait toucher ce sombre cœur Votre amour qui vous assure de sa présence bienveillante Soudain une petite lueur d’espoir revient sincère et lente.
La tristesse n’est plus maîtresse de votre ciel qui brillera Soudainement de votre esprit la mélancolie s’échappera Pour laisser place à la vie, ses rumeurs de bonheur Qui si on les écoute ferons renaître une divine saveur.