Soudain vient une intense chaleur Le corps s’enduit d’une vilaine moiteur Le ciel s’obscurcit d’un instant à l’autre La noirceur le pénètre et s’y vautre
Une chape maintenant nous enserre En l’instant se retrouve ciel et terre En l’éblouissement d’un terrible éclair Dans le fracas tonitruant du tonnerre.
Angoisse de ces éléments sans maîtrise Puissance grandissante qui nous paralyse Nous, pauvres êtres envahis par la peur Pourtant hypnotisés par tant de splendeur
Étranges impressions qui nous inondent Beauté inégalée, symphonie profonde Brutalité d’une musique assourdissante Dentelle de lumière étourdissante
Nature abrupte dans sa sauvage vérité Qui nous ramène vers plus d’humilité Chaleur et pluie sont soudain tombées Est maintenant revenue la douceur de l’été.