Quand pourrai-je enfin m’affronter ? Sans plus de complaisance me regarder A jamais ne plus fuir celle que je suis Celle qui en moi est au loin enfouie
Reconnaître sans faux fuyants mes torts Cesser de réclamer des excuses en renfort Enfin partir à la chasse aux défauts récurrents Afin de retrouver mon âme pure d’enfant
Il faut que cesse ce jeu qui consiste lâchement A me cacher derrière des pleurs en m’enfuyant Je refuse d’être ce que fut ma chère maman Il ne tient qu’à moi d’enfin agir autrement
Est ce pour autant si simple de se trouver ? Suffit t-il seulement de vouloir être aimée ? En quelques mois j’ai tant et tant changé Mais ma vie, elle semble à jamais figée
Existe-t-il ce magicien qui à tout jamais Me rendra à nouveau l’envie de m’aimer ? Viens vite à moi, ô toi dont dépend mon bonheur, Donne-moi le désir de croquer la vie sans rancoeur