Un car un beau matin s’en vint Rempli d’une bande de copains Il arriva enfin le temps d’un refrain Vers la Bavière avec entrain, soudain
Napoléon avec affliction ils saluèrent Le temps d’une rapide marche militaire Puis leur regard s’égara sur le légendaire Danube qui de son bleu les enchantèrent.
Un monastère peu austère s’ouvrit à leurs yeux L’endroit était convivial bien que fort pieux Baroque et rococo en ce lieu pourtant si vieux Etalaient leurs fastes nous rendant gais et radieux
Puis, il fut temps d’aller vers un délicieux romantisme D’entrer dans la ville de Rothenburg qui tel un mimétisme Nous offrit son lustre, son charme et un bel optimisme L’amitié franco allemande n’est pas un euphémisme.
Une belle tablée se forma au son de l’amitié Les voix résonnant en deux langues jumelées Un allemand guttural allié au doux français Pour ne faire qu’un le temps d’un dîner.
Il n’est de belle compagnie qui se quitte à regret Il est temps de reprendre le chemin et d’enfin rentrer La tête emplie de souvenirs ravissants et guillerets Quoi de plus authentique et sincère qu’une amitié.