Il faut d’abords monter haut vers le soleil Regarder les alentours, le sable vermeil Entrer enfin dans cette enceinte sacrée Lever les yeux vers des cieux consacrés
Mirer ces pierres ô combien centenaires Découvrir une histoire quasi légendaire S’imprégner de la beauté brute du lieu Baigner dans un passé qui fut glorieux
Puis, le temps passant sentir la fraîcheur Elle me traverse et pénètre avec bonheur Elle m’amène soudain en ces siècles passés A la rencontre d’un moine dans la prière concentré
La roche est froide humide, solide et si gracile Divins architectes qui la rendirent plus docile Elle nous est, maintenant offerte à nous profanes Le temps d’une escapade, avant que l’été ne se fane
Au travers de mes yeux, mon âme s’émerveille De l’austérité du lieu propice à son éveil Au détour des vieilles pierres bénédictines Mon esprit se terre puis ère et enfin chemine.