Depuis des semaines, mon cœur battait En attendant fébrilement de partager Enfin quelques jours de félicité Avec cet homme qui est mon aimé.
Je le savais perturbé depuis un moment Mais je pensais l’espace d’un instant Lui faire oublier pour un temps ses tourments Ou même les partager simplement.
Dans ma grande naïveté, je croyais bêtement Que l’amour amenait l’autre à être confiant Et qu’ainsi le partage était sous jacent Partage des douceurs comme des égarements.
Je suis ce soir emplie d’une grande tristesse Car mon amour n’a pas su, quelle détresse Lui faire en toute quiétude montrer ses faiblesses Car j’aurais su les respecter avec tact et finesse
Il semble que je n’ai pas mérité cette confiance De savoir avec pudeur écouter ses confidences Sans jamais prendre partie ou défense Juste en le gratifiant de ma douce présence.
Je suis, ce soir, découragée, décontenancée Car je croyais que l’amour c’était tout partager Et me voilà exclue au moment où plus que jamais Je croyais qu’enfin un couple était né.