L’heure approche, l’heure où nous serons proches Me voilà un rien fébrile, quels atours vais-je t’offrir ? Je voudrais qu’en un instant ton regard s’accroche Que soudain tu sentes ton cœur s’accélérer et frémir
J’hésite, quelle jupe mettra mes jambes en valeur ? Quel petit haut te donnera aussi de coquines envies ? Des chaussures rehaussant de ma peau la pâleur Une longue étole grège cache ma gorge fleurie
De petites fleurs blanches descendent en douce grappe Vers le creux de cette gorge profonde que l’on devine Tu sais bien, o toi, mon amant qu’un l’instant je happe Que l’endroit possède une chaleur et douceur divine.
L’eau ruisselle sur mon corps, mon esprit vagabonde Je me veux belle, te séduire toujours à chaque rencontre Je veux sentir l’émotion, percevoir le trouble qui abonde Discerner des sensations déferlantes en étant tout contre.
Je veux que tu croises un regard limpide habillé de couleur Ourlé d’un khôl clair, de cils noirs, courbes à l’infini Je désire que tu y lises des mots d’amour et de bonheur Q’en l’espace d’une seconde tes ennuis fuient sans déni.
Je suis devant mon miroir, à rêver de ce si proche moment Où nos regards vont se croiser où un voyage va commencer Un voyage qui nous fera visiter, des amants, le firmament Un doux voyage qui nous conduira peut être à la volupté.