Elle est ruisselante au bord de la rive Dans la fraîcheur de l’herbe verdoyante Ses pieds s’inondent de l’eau claire, vive Seule cette eau limpide son esprit hante.
Elle expose sa chaste nudité à l’ombre D’un saule qui par bonheur protège Sa peau laiteuse si loin de l’ambre Peau douce, d’un rose tendre beige.
Elle est grande, en ce lieu si présente Montrant à la nature des courbes douces Harmonieusement rondes et vivantes Incitant le regard sur cette peau de rousse
L’admirateur de la toile est soudain troublé Une seule chose retient enfin son attention Le regard de la belle qui semble peuplé D’une calme et confondante conviction.
Le tableau est empreint de calme et volupté Rien ne saurait déranger la suave sérénité De cette scène que Renoir put immortaliser Puisqu’elle se situe dans l’intemporalité.