Pourquoi ai-je cette faculté ridicule Qui fait que tout être humain j’adule ? Croyant qu’il faut que de bonté il s’affuble Afin d’approcher les autres comme moi crédules
Il est une vérité que par principe, bêtement, je pense Que les autres par nécessité la compassion dépensent Puisque le manque de bonté, il faut qu’ils compensent Leurs prochains sans faillir, il faudrait qu’ils encensent.
Fadaises que de l’imaginer, le fait d’être cérébré Ne donne pas accès à une divine bonté consacrée A respecter son voisin, pas plus qu’à le délivrer De ses ennuis ou son mal être sans vrais intérêts.
Il est vain de croire encore en cette humanité Qui son nombril se plait à loisir à admirer Pourtant, je ne sais de ma confiance me séparer Alors que certains m’ont profondément blessée.
Faute de chasser ma sensibilité pour l’autre Je préfère la savoir en vie, y croire tel un apôtre Peu importe cette naïveté stupide qui n’est pas votre Puis je avoir un jour le pouvoir d’en faire un catadioptre.
Mon réconfort est blotti au plus profond de mon cœur J’essaie de ne jamais éprouver haine ou juste rancœur Si je faiblis, il me suffit d’un regard plein de ferveur Afin de toujours croire en la vie et au bonheur.