Il n'est pas de tombeau plus froid que ces draps, Où je me réveille et ne te trouve pas. Ton absence me mord comme un loup enragé, Et laisse en moi un vide abyssal à combler.
Et si je suis condamnée à l'enfermement, Mon âme chavire puis dérive lentement, S’enfonçant peu à peu dans une opaque brume, Elle m'enlace, m'étreint, comme le fait l'écume.
Plus de désirs, seule, l'envie de se noyer , Une autre issue possible que celle d'oublier, De ne plus entendre le silence assourdissant.
Je jette des sorts à la mort qui me guette, La sournoise plane au dessus de ma tête, J'ai espoir de t'oublier en m'étourdissant.