Sentir la fragrance fraiche d’une glycine Profuse et mauve, fixée sur de fortes racines. Puis se remplir les yeux d’un chaleureux soleil, Trouver des reflets changeants sur les fleurs vermeilles. S’étourdir du parfum pénétrant des lilas Qu’avril évapore de leurs blancs entrelacs. S’étendre sous l’ombre légère d’un tilleul Dans les violettes et le muguet, parmi les glaïeuls. Suivre des yeux, là-haut, le dessin lumineux D’un goéland qui joue dans les nuages bleus. Savourer l’air doux et l’infinie liberté, Le goût de cet instant comme une éternité.