Dans les marigots de là-bas Où trainent les filers et la mouche à sommeil Sous le ciel gris de là-bas Que jamais ne traverse le soleil A côté d'une case de là-bas Ouverte à l'humidité lourde de la mort Sur la terre acajou de là-bas Où dorment les vers de Caillor Dans les marigots de là-bas Les femmes noires baignent leurs enfants nus Des vagues naissent du marais, giclent sous la nue Avec de grands rires, elles bravent l'ennemi Elles secouent les petits et l'eau et la vie !