Nous, peuples neufs du monde Portons sur nos épaules d’hommes Le destin d’un temps, d’un monde Qu’il ne faut accompagner sans larmes Vers la réalisation des grands objectifs.
Nos regards sont devenus neufs Notre pensée n’est plus chair Notre vision est devenue esprit L’homme est devenu une grâce.
La beauté physique s’en va L’apparence ne brille plus pour nous Nous stimulons les potentialités, les caractères Nous refusons la popularité, la foule.
Ce jour, c’était à Londres Ce jour, c’est déjà à Paris Nous aussi nous refusons la Mémoire Nous voulons travailler pour notre carrière.
Certains sont sortis de la Caverne pour le Soleil Nous avons attendu, enchaînés, mais impatients Ils sont revenus. Bras ballants. Sans changement Rien. Plutôt décidés a nous cuire finalement.
Devant ce retour qui n’apporte aucune transformation Voila monter une vague, rompant les chaînes Nouvelles vague, espérant briser les chaînes Pour apporter les rameaux des constructions.
La procession nous parait assez difficile A s’en tenir aux expériences du passé Mais sous l’aile protectrice des Elysées La victoire sera là. Difficile mais si facile.
O regards divins fuyant les surfaces Nous voilà sur le chemin d’ascension Guide-nous dans ce tendre pèlerinage Des peuples neufs voulant ivres ivre.