C’est le trompé des nuits Quand il reçoit des financements Occultes pour ensoleiller nos nuits De misères, de tristesses et d’errements.
C’est le bon monsieur qui hier, voté Acclamé, récipiendaire tourne le dos Aux appuis pour prétendre si culotter Faire cavalier seul et croire au grand dodo.
C’est le bon type qui rit de ses mensonges Quand il se ment du mensonge qui le ment D’être immortel, intouchable, inoxydable Reposant sa grosse gueule comme un ange.
C’est le bon type, vers de mon euphémisme Dont les prières des pauvres actionnent sa mort Trompé par des oracles de son éternité Qui au soir d’une migraine s’en va poussé par le sort.
C’est celui dont le temps brise l’orgueil Et qui s’assied fatigué de sa sale besogne Dans son lit que prépare ses anciens bourreaux Acclamant le ciel du retour de l’étoilé des mages.
C’est celui dont la vie s’est illustrée par des coups bas Coups tordus, assassinats, viols, tortures, charniers Et qui au soir d’un coup tordu buvait un sourire Ignorant que le rossignol perché chantait ses pleurs.
Hérode vient de mourir crie le peuple heureux Vive Hérode ! vide Hérode ! vive le passé mourant Dans les pleurs de ceux qui hier étaient malheureux Mais qui ce jour ouvrent le bal des contents.